par Victor Teboul, Ph.D., Université de Montréal, Directeur, Tolerance.ca ®
Lire est toujours associé chez moi au plaisir des sens. Je me souviendrai toujours de mon professeur d'arabe qui n'ouvrait jamais un livre sans en contempler d'abord la couverture; il tournait ensuite la première page et semblait la caresser lorsqu'il l'aplanissait de sa main en s'apprêtant à nous la lire à haute voix. Il nous communiquait, par son geste, la jouissance que lui avait procurée le livre avant même de commencer sa lecture. « Une personne seule dans une chambre paraît toujours étrange, ce qui n'est pas le cas si elle est absorbée à lire », aimait-il nous dire.
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Le Lycée Moussa Ibn Noussair, Khemisset, Maroc. Image Facebook. Il est des hommes qui laissent, à jamais, des traces marquantes dans le parcours de notre vie. C'est le cas de deux de mes anciens enseignants. Messieurs Serge Chappuis et Khalid Dinia. Deux noms qui demeurent pour toujours gravés dans ma mémoire. Le premier, je l'ai connu au début des années 1980, à Khemisset, il était mon prof de français au lycée Moussa Ibn Noussair. Le second m'a enseigné la littérature, vers la fin des années 1980, à la fac de lettres de Kenitra. Quoique je les aie respectivement connus durant deux périodes différentes et dans des villes peu éloignées, n'ayant presque rien en commun, ces deux enseignants ont eu presque le même impact sur la destinée de l'élève que j'étais.
(Texte intégral)
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