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La Chronique de Michel Rogalski
Par Michel Rogalski
Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Articles de cette chronique
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Le monde a connu des guerres meurtrières, maints conflits et surtout des vagues de dépenses militaires quantitatives et qualitatives qui ont atteint des sommets colossaux.

Le modèle de référence qui s’impose fut celui de la guerre froide entre les deux Grands de l’époque - Union soviétique et États-Unis – dont la rivalité/affrontement se constitua dès 1917 pour se poursuivre après la seconde guerre mondiale sous la forme d’un conflit entre deux camps, l’URSS ayant étendu son influence. Cette guerre froide adossée sur deux grands pays s’est caractérisée par une course aux armements qui paraissait sans fin et atteint son apogée en 1988, date à laquelle elle s’arrêta pour décroitre d’environ 30 % dans les dix années qui suivirent. On appela cette période, les années des « dividendes de la paix ». (Texte intégral)

par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Benyamin Netanyahou l’a dit : il lui fallait encore sept mois pour terminer sa guerre contre le Hamas. Juste le temps nécessaire pour que l’élection présidentielle américaine porte au pouvoir un nouveau président, en l’occurrence Donald Trump, qui lui laisserait les mains libres pour conduire la guerre à sa façon, sans soucis de préoccupation de l’opinion de la communauté internationale et avec un soutien sans failles. Car l’allié américain d’aujourd’hui est certes utile car sans lui cette guerre ne pourrait être poursuivie durablement, mais en même temps c’est un allié qui fixe des limites et certaines conditions. Pas de guerre régionale ou d’embrasement du Moyen-Orient ainsi qu’une totale connivence pour poursuivre à bas bruit la colonisation de la Cisjordanie et éradiquer le Hamas au prix d’une vengeance brutale, massive et indistincte sur la population gazaouie. (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Bruxelles s’inquiète parce que l’instrument favori des bourgeoisies européennes pourrait bien vite ne plus remplir le rôle que peu à peu il a été amené à jouer, à savoir celui de réducteur d’incertitude contrariant l’amplitude de l’oscillation du balancier politique dans les États membres.

Au départ simple marché commun favorisant les grands groupes économiques et financiers l’Union européenne s’est vite transformée sous l’empilement de Traités successifs, dont la portée était supérieure aux lois nationales, en gangue engluante interdisant toute mise en œuvre de politiques s’écartant du « cercle de la raison ».  (Texte intégral)

par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Nul ne doute que le armes finiront par se taire en Ukraine territoire où se déroule aujourd’hui l’affrontement le plus aiguë entre la Russie et l’OTAN. La situation y pousse. La contre-offensive ukrainienne piétine au point d’instiller le doute sur la perspective d’atteindre les objectifs de la reconquête territoriale. C’est une guerre qui stagne et qui génère une déception chez les alliés de l’Ukraine qui ont beaucoup contribué par leur assistance financière et militaire et qui commencent à demander des comptes sur l’usage qui en a été fait. Les futures présidentielles américaines qui se rapprochent, les changements politiques et de posture en Europe – Pologne, Slovaquie – ne garantissent même plus que les promesses d’aide seront tenues. Les opinions publiques occidentales se fissurent et les efforts diplomatiques déployés pour rallier les pays du Sud n’ont finalement pas abouti. (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
En une vingtaine d’années les cartes ont été bouleversées au Moyen-Orient. À bien y regarder ont y retrouve l’impact régionalisé des grandes mutations du monde telles qu’elles se sont révélées à l’occasion de la guerre entre la Russie et l’Ukraine dont la dimension s’est mondialisée. Celui-ci a énormément été bousculé et a reconfiguré cette région qui avait toujours fait l’objet, notamment à cause des immenses ressources énergétiques qu’elle possédait, de l’intérêt des grandes puissances qui ne pouvaient s’en désintéresser. (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
On se souvient encore à peine des commentaires qui avaient accompagné la crise du Covid-19. Peut-être en est-il mieux ainsi tant le sottisier serait rétrospectivement accablant ? Du « je vous l’avis bien dit ; il aurait fallu m’écouter » jusqu’à « rien ne sera plus comme avant ; maintenant voici ce qu’il faut faire ; il faut penser l’après », on aura tout entendu.  (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Aujourd’hui l’extrême droite s’empare le plus souvent du pouvoir par la voie électorale. Les putschs des colonels grecs ou des généraux brésiliens ou argentins remontent aux années soixante. Les idées de cette nébuleuse multiforme ont progressé au point de l’autoriser à penser à des alliances pour accéder au pouvoir qui devient son objectif affirmé. (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Le président Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots et a d’emblée lancé à propos de la guerre russo-ukrainienne « Nous sommes entrés en économie de guerre ». Parole certainement pesée et généralement utilisée pour faire accepter des sacrifices en invoquant de grandes valeurs comme le prix de la liberté. C’est vrai que la période hivernale s’annonce périlleuse entre menaces sur le pouvoir d’achat, pénuries d’énergies et ralentissement de la croissance, et pas seulement chez nous en Europe mais largement au-delà. (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
Annoncée depuis plusieurs mois par les services américains l’invasion russe de l’Ukraine a néanmoins surpris l’opinion internationale qui considérait que le déploiement de troupes et d’arsenaux militaires ne relevait que d’une démonstration de forces visant à impressionner le proche voisin et au-delà le monde occidental. (Texte intégral)
par Michel Rogalski, Économiste, CNRS, Directeur de la revue Recherches internationales
En à peine deux ans les événements se succèdent et affectent notre façon de regarder l’ordre international. De la pandémie du Covid  à l’agression de l’Ukraine par la Russie, en passant par la chute de Kaboul et la fin annoncée de l’opération Barkhane, l’actualité nous offre un condensé d’histoire rare en une si brève séquence. (Texte intégral)
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