Haroun Bouazzi, responsable solidaire en matière d’énergie, déplore le refus du gouvernement de la CAQ de recevoir les dirigeants de Northvolt à l’Assemblée nationale.
« Les milliards de dollars d’argent public déboursés à la multinationale étrangère Northvolt exigent une saine gouvernance. Les révélations s’accumulent depuis des mois et les questions que les québécois et les québécoises se posent restent sans réponse. Recevoir les dirigeants de l’entreprise en commission serait un premier pas pour contrer le manque de transparence entourant l’arrivée de cette entreprise. On parle quand même du plus gros projet industriel privé de l’histoire du Québec. À moins que le gouvernement ait quelque chose à cacher, il est incompréhensible que la CAQ refuse une demande aussi simple », a expliqué M. Bouazzi.
M. Bouazzi tient d’ailleurs à rappeler que les seules rencontres entre des ministres du gouvernement et les dirigeants de l’entreprise se sont tenues derrière des portes closes, certaines étant même absentes des agendas publics des ministres concernés.
Extrait de la lettre envoyée par M. Bouazzi demandant la convocation des dirigeants de Northvolt:
La filière batterie représente un enjeu stratégique majeur pour la décarbonation de notre économie québécoise. L’implantation de cette usine par Northvolt est donc d’un intérêt public considérable, tant pour notre développement économique que pour nos objectifs environnementaux.
La population québécoise a le droit à la transparence sur les projets d’envergure soutenus par des fonds publics. En l’absence d’une évaluation par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), il est de notre devoir, en tant qu’élu.es, de garantir cette transparence. La tenue d’audiences devant la commission serait un moyen efficace de répondre à cette exigence de clarté et de responsabilité.