Accompagné de représentantes d’associations étudiantes et des programmes d’études en question, Alexandre Leduc, responsable solidaire en matière d’Enseignement supérieur, demande une fois de plus à la ministre Pascale Déry d’élargir le programme des bourses Perspective Québec à de nouveaux programmes.
« Après avoir soulevé à de nombreuses reprises à la ministre et à sa prédécesseure le manque de soutien à ces programmes d’étude, nous en sommes encore à attendre des gestes concrets de la part du gouvernement. Pendant ce temps, ce sont les étudiantes qui paient les frais de cette inaction. La ministre doit régler la situation pour la session d’hiver. » soutient M. Leduc.
La réaction des étudiantes touchées :
« Ce soutien financier est important, considérant que pour avoir accès à l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec, il faut compléter un baccalauréat et une maîtrise ! Ça nous prend du soutien financier et nous permettre de réaliser nos études »
Élodie Gauthier, Association des psychoéducateurs
Pour Louann Poirier Bergeron, de l’Association du programme Sages-Femmes du Québec, la situation est intenable. « Il est impossible de tenir un emploi en même temps que d’effectuer les gardes que notre programme d’études requiert, ce qui nous empêche d’avoir un revenu et de payer nos frais de stages et de déplacements ».
« Pendant deux ans, 11 mois par année, nous sommes à l’école en moyenne 30 heures par semaine, pour des cours ou des stages non rémunérés. Cette bourse d’études témoignerait de l’ampleur des efforts que nous investissons dans notre parcours. »
– Cloé Jacques et Cléo St-Martin de l’Association des orthophonistes et audiologistes
« Alors que plus de 900 postes sont encore vacants dans les écoles de la province, on continue d’évincer la rémunération des stages des solutions pour valoriser notre profession » – Savannah Hamaoui, présidente de l’Association étudiante en enseignement secondaire de l’Université de Montréal (AÉESUM)
« La bourse de 1500 $ par session n’est pas un luxe, ni trop demandé, ce sont des conditions minimales de la réussite scolaire »
Véronique Loubier, enseignante en travail social et membre du RECEETSQ