Alors que le 1er juillet arrive à grands pas et que les campements se multiplient sur le territoire québécois, la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a questionné le ministre Lionel Carmant au Salon bleu afin de savoir comment le gouvernement comptait répondre aux besoins criants sur le terrain. Elle a exigé un plan d’urgence en itinérance.
« C’est une véritable crise humanitaire qui se déroule sous nos yeux. Ici et maintenant nos concitoyens vivent dans la rue. J’entends le ministre dire qu’il y a de l’argent disponible, alors expliquez-moi ce qui se passe à Val-d’Or, à Hull, à Beauport. Les campements poussent partout à travers le Québec et les personnes qui y vivent n’ont pas accès à l’eau potable et à des installations sanitaires. Les gens qui travaillent sur le terrain réclament la mise sur pied immédiate de ressources adaptées pour répondre aux besoins », affirme Manon Massé.
Le ministre Carmant avoue que les organismes sont à bout de souffle
Lors de l’échange, le ministre Lionel Carmant a avoué que les organismes communautaires sur le terrain étaient à bout de souffle. Pourtant, il ne semble pas prêt à les soutenir davantage pour affronter les défis qui les attendent cet été.
« Je ne dis pas que le ministre ne fait rien, mais c’est clair qu’il n’en fait pas assez! », souligne la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques. « La crise du logement fait des victimes et le nombre de personnes à la rue ne cesse d’augmenter. Le gouvernement a le devoir d’en faire plus. »
Québec solidaire joint sa voix aux organismes et aux acteurs locaux qui sonnent l’alarme depuis plusieurs semaines et exigent des actions urgentes en matière d’itinérance : « Il est grand temps que l’argent percole jusqu’aux groupes qui sont les réels porteurs de solutions pour nos communautés », conclut la porte-parole solidaire.