par Laureen Harper and Heather Reisman
Sakineh Mohammadi Ashtiani a d’abord été accusée d’adultère et condamnée à mort par lapidation. Elle est désormais accusée de meurtre et pourrait être condamnée à mort par pendaison, sort qui a mobilisé les femmes du monde entier à la défense de ses droits et de sa cause.
Président Ahmadinejad,
En tant que femmes profitant des avantages et de la protection d’une société démocratique qui chérit et défend les droits et les libertés de tous ses citoyens – femmes et hommes -, nous sommes profondément inquiètes du mépris total des droits de la femme en Iran. En particulier, le cas récent de Sakineh Mohammadi Ashtiani est un affront à toute décence morale et humaine et est représentatif de la situation critique des Iraniennes.
Nous vous exhortons à améliorer la vie des femmes, des mères, des filles et des sœurs iraniennes en libérant sans condition Sakineh Mohammadi Ashtiani. Le monde entier continuera de maintenir les projecteurs sur les actions du gouvernement iranien et la condition des femmes dans le pays. Nous continuerons de faire preuve de vigilance et d’attirer l’attention du monde sur ce cas et tous les autres cas semblables en Iran.
En tant que mères, sœurs et filles, nous sommes vivement inquiètes de la procédure judiciaire injuste et indue à laquelle se heurtent les Iraniennes. Des peines répugnantes, comme la mort par lapidation, sont couramment infligées aux femmes dans ce pays.
Au Canada, les femmes jouissent des mêmes avantages, droits et libertés que les hommes. Mais ces droits sont assortis de responsabilités; ainsi nous sommes moralement obligées de défendre publiquement Sakineh Mohammadi Ashtiani et toutes les femmes d’Iran.
Nous vous exhortons une fois de plus à poser un premier geste vers le progrès, et ce, en libérant sans condition Sakineh Mohammadi Ashtiani. Les femmes du monde entier accueilleraient la nouvelle avec satisfaction et y verraient un geste profondément symbolique d’amélioration de la situation des Iraniennes.
3 nov. 2010