Dans le Monde du vendredi 2 juillet 2010, le dernier roman de l’écrivain canadien Yann Martel est classé parmi les oeuvres de la «littérature anglo-saxonne» de la rentrée. Il est vrai que les œuvres de Martel, écrivain parfaitement bilingue, sont écrites en anglais et traduites en français par ses parents, mais son œuvre est-elle pour autant anglo-saxonne ?
Également dans Le Monde du 2 juillet, l’Université Laval, située à Québec, est désignée comme étant l’université de Laval.
Enfin, Robert Solé, le directeur de la section le Monde des livres, choisit L’Énigme du retour, de Dany Laferrière, prix Médicis 2009, comme sa lecture favorite pour l’été et ajoute le commentaire suivant : «Un livre criant de vérité, au point qu’on se demande si la mention roman mérite de figurer sur la couverture».
Admettons que l’ouvrage de Laferrière correspond davantage à un poème en prose qu’à une œuvre de fiction, mais un roman ne peut-il pas être «criant de vérité» ?
Le 4 juillet 2010
Partagez une nouvelle ! Annoncez une «Brève» sur Tolerance.ca Adressez-la à info@tolerance.ca