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La chef du Parti Vert du Canada assure le Congrès juif canadien qu'elle ne voulait pas minimiser l'Holocauste

« J'ai été consternée de voir certain membres du gouvernement Harper déformer mes propos sciemment pour créer une polémique et ainsi détourner l'attention de leur échec dans la réalisation de nos engagements de Kyoto, a déclaré Mme May. 

« Je peux assurer le Congrès juif canadien, toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, que je n'ai jamais comparé un problème actuel à l'Allemagne nazie ou à l'holocauste. Hitler est l'incarnation du mal, et rien ne peut être comparé au génocide délibéré, systématique et inhumain qu'il a commis. 

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« George Monbiot, auteur du roman à succès HEAT (Chaleur – Comment empêcher la planète de brûler) et journaliste renommé du Guardian, a exprimé la profonde tristesse de nombreuses personnes de par le monde, déçues de la démission du Canada devant la crise climatique qui nous menace. Georges Monbiot a comparé notre absence de leadership et de fibre morale aux tentatives d'apaisement de Chamberlain.

« Je reprends les déclarations de George Monbiot car elles illustrent les atteintes à la réputation internationale du Canada, qui devraient alarmer toutes les Canadiennes et tous les Canadiens.

« Je regrette sincèrement que les propos incendiaires échangés à ce sujet aient causé de la peine ou de la colère. »

La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, a fait l'objet d'un concert de critiques pour des propos tenus sur la politique environnementale du gouvernement Harper.

Dimanche dernier, devant un groupe à London, en Ontario, Mme May a déclaré que faire face aux changements climatiques était une «obligation morale » et que l'approche du gouvernement Harper dans ce domaine était pire que celle de « [l'ancien premier ministre britannique] Neville Chamberlain quand il a tenté d'apaiser les nazis. » 

La chef des verts a tenté de rectifier le tir en expliquant avoir repris les déclarations d'un journaliste britannique, George Monbiot.
Source : partivert.ca -
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