J’ai trouvé intéressant l’article de Laura-Julie Perreault «L’art de torpiller la critique» dans La Presse du 2 février 2022 au sujet du dernier rapport d’Amnistie internationale sur Israël et la condition des Palestiniens. Il faudrait ajouter à son commentaire que si l’accusation d’apartheid portée contre les autorités israéliennes est excessive, il n’en demeure pas moins que les Palestiniens sont victimes d’injustices, surtout si l’on pense à la violence exercée contre eux par les colons juifs.
Ce qu’il faudrait aussi ajouter toutefois au commentaire de madame Perreault, c’est que le problème israélo-palestinien ne sera réglé ni par les instances internationales, ni par les puissances mondiales. La solution réside dans le rôle que les diasporas juives doivent jouer.
Il faudrait que les Juifs dans le monde parviennent à faire reconnaître aux Israéliens que leur solidarité avec l’État d’Israël ne signifie nullement un appui inconditionnel aux gouvernements israéliens. Cela permettrait aux Juifs de ne pas se sentir coupables s’ils osent critiquer les politiques israéliennes. Cela encouragerait au surplus les diasporas juives à soutenir leurs coreligionnaires qui luttent dans le monde pour les droits des Palestiniens, comme le font d’ailleurs aussi de nombreux Israéliens, en Israël même.
J’ai, pour ma part, consacré un chapitre dans ma dernière publication Pleins feux sur Jonathan aux difficultés qu'il m'a fallu surmonter, au sein de la communauté juive de Montréal, afin de mettre en valeur le pluralisme israélien durant la guerre du Liban, notamment.
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Lien à l'article de La Presse
Voir :
L’APARTHEID D’ISRAËL CONTRE LA POPULATION PALESTINIENNE : UN SYSTÈME CRUEL DE DOMINATION ET UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ
2 février 2022