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Canada. Hausse du nombre de femmes ayant subi une mammographie

En 2008, 72 % des femmes âgées de 50 à 69 ans ont déclaré avoir subi une mammographie au cours des deux années précédentes, en hausse par rapport au taux de 40 % observé en 1990. En 2008, environ 40 % des Canadiens âgés de 50 ans et plus ont déclaré avoir récemment subi un test de dépistage du cancer colorectal.

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Dans le cas de la mammographie, le taux a augmenté durant la dizaine d'années entre 1990 et 2000-2001, moment où l'utilisation a atteint un sommet. Par la suite, les taux se sont stabilisés. Avant 2000-2001, les taux de mammographie différaient sensiblement d'une province à l'autre, mais depuis, les taux provinciaux se sont rapprochés.

En 2008, l'utilisation de la mammographie était moins fréquente chez les femmes dont les niveaux de revenus et d'études étaient plus faibles, ainsi que chez les fumeuses et celles n'ayant pas de médecin de famille. De 2005 à 2008, le taux d'utilisation de la mammographie a diminué chez les femmes de la tranche de revenu inférieure.

En ce qui concerne le cancer colorectal, la probabilité d'avoir subi un test de dépistage récent était plus élevée chez les personnes qui vivaient dans un ménage à revenu élevé, qui avaient un médecin de famille, qui ne fumaient pas et qui étaient actives durant leurs heures de loisir. Un plus grand pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus que de personnes âgées de 50 à 64 ans avaient subi le test de dépistage.

Le pourcentage de personnes ayant subi un test de dépistage récent du cancer colorectal variait fortement selon la province ou le territoire, allant de 28 % au Québec à 53 % au Manitoba.

Mammographie

Les programmes organisés de dépistage du cancer du sein ont vu le jour en 1988 et, en 1998, ils étaient offerts dans toutes les provinces. En 1990, 40 % des femmes âgées de 50 à 69 ans ont déclaré avoir subi une mammographie au cours des deux années précédentes; en 2008, ce taux atteignait 72 %. La croissance s'est produite de 1990 à 2000-2001, après quoi le taux s'est stabilisé.

Des programmes organisés de dépistage du cancer du sein sont offerts dans toutes les provinces et tous les territoires (sauf le Nunavut) depuis 2003. À l'heure actuelle, le dépistage organisé du cancer colorectal n'est offert à l'échelle provinciale qu'en Ontario.

Entre 2005 et 2008, le taux d'utilisation de la mammographie a diminué chez les femmes qui vivaient dans les ménages touchant les plus faibles revenus. En 2008, 61 % de ces femmes avaient subi une mammographie au cours des deux années précédentes, en baisse par rapport à 67 % en 2005. Un recul comparable a été observé chez les femmes n'ayant pas terminé leurs études secondaires.

Par contre, depuis 2000-2001, chez les femmes vivant dans les ménages touchant les revenus les plus élevés, le pourcentage d'entre elles ayant déclaré avoir subi une mammographie a été relativement stable, s'étant établi à environ 78 %.

Les femmes n'ayant pas de médecin de famille et celles n'ayant pas eu de contact avec un médecin durant l'année qui a précédé l'enquête étaient plus susceptibles que les autres de ne pas avoir subi de mammographie. En 2008, 71 % de ces femmes étaient dans cette situation, contre 23 % des femmes qui avaient un médecin de famille avec lequel elles avaient été en contact pendant l'année qui a précédé l'enquête.

Environ 40 % des fumeuses ont déclaré ne pas avoir subi de mammographie au cours des deux années qui ont précédé l'enquête, comparativement à 25 % des non-fumeuses.

En 2008, parmi les raisons évoquées pour ne pas avoir subi de mammographie, la plus fréquente, déclarée par 37 % des femmes n'ayant pas subi de mammographie, était qu'elles ne croyaient pas que cet examen était nécessaire. En 1996-1997, une proportion considérablement plus élevée (57 %) des femmes n'ayant pas subi de mammographie avait donné cette raison.

Dépistage du cancer colorectal

En 2008, première année pour laquelle on a accès à des données nationales, environ 40 % des Canadiens âgés de 50 ans et plus ont déclaré avoir subi un test récent de dépistage du cancer colorectal, c'est-à-dire une recherche de sang occulte dans les selles au cours des deux années précédentes, ou une sigmoïdoscopie ou une colonoscopie au cours des cinq années précédentes.

En général, la probabilité d'avoir subi un test de dépistage était plus faible dans les provinces à l'est de l'Ontario et dans les territoires qu'ailleurs, et nettement plus élevée au Manitoba et en Ontario.

En 2007, l'Ontario a mis en place un programme organisé de dépistage du cancer colorectal à l'échelle de la province. La même année, le Manitoba a entrepris la phase pilote d'un tel programme dans les régies régionales de la santé de Winnipeg et d'Assiniboine.

En 2008, la probabilité la plus élevée d'avoir subi le test de dépistage a été enregistrée chez les personnes ayant un médecin de famille et ayant consulté celui-ci durant l'année qui a précédé l'enquête. Environ 44 % de ces personnes avaient subi le test, comparativement à 10 % de celles n'ayant pas de médecin de famille et n'ayant consulté aucun médecin l'année précédente.

Une plus forte proportion de personnes qui ont évalué leur état de santé général comme passable ou mauvais avaient subi un test de dépistage, comparativement à celles qui s'estimaient en meilleure santé.

La probabilité d'avoir récemment subi un test de dépistage du cancer colorectal était associée à la présence de facteurs de risque pour la santé. Environ 30 % des fumeurs quotidiens avaient subi le test, comparativement à 42 % des non-fumeurs. Les personnes physiquement inactives étaient moins susceptibles d'avoir subi le test de dépistage que celles qui étaient plus actives.

Les personnes vivant dans un ménage à faible revenu étaient moins susceptibles d'avoir subi un test de dépistage que celles faisant partie d'un ménage à revenu élevé. Environ 35 % des personnes se situant dans la tranche de revenu inférieure ont déclaré avoir subi un test de dépistage, contre 43 % de celles de la tranche supérieure.

Source:Statistique Canada, 30 juin 2009


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