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Les Canadiens, satisfaits de la vie

En 2008, la vaste majorité des Canadiens, soit 91 %, se sont dits satisfaits ou très satisfaits de la vie. La satisfaction à l'égard de la vie était fortement liée à l'état de santé autodéclaré. 

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Plus de la moitié des Canadiens se sont dits moyennement actifs. Un nombre variable de Canadiens ont déclaré du stress et des troubles de l'humeur et avoir un mode de vie qui présente des risques pour leur santé, comme l'obésité ou l'embonpoint, l'usage du tabac ou l'exposition à la fumée secondaire et l'abus d'alcool.

Satisfaction à l'égard de la vie

Le plus haut taux de satisfaction à l'égard de la vie, soit 94 %, était celui des adolescents âgés de 12 à 19 ans. Les garçons de ce groupe d'âge étaient légèrement plus susceptibles que les filles de se dire satisfaits.

La satisfaction à l'égard de la vie était fortement associée à la santé. Parmi ceux qui se sont dits satisfaits de la vie, 63 % ont qualifié leur état de santé général de très bon ou d'excellent, 8 % le disant passable ou mauvais.

À l'inverse, 17 % de ceux qui étaient insatisfaits de la vie ont dit être en bonne ou en excellente santé et 54 % ont déclaré que leur état de santé était passable ou mauvais.

Stress dans la vie quotidienne

Les taux de stress dans la vie quotidienne ont atteint un sommet à plus de 28 % dans les groupes de personnes en âge de travailler ayant de 35 à 44 ans et de 45 à 54 ans. Ces gens sont les plus susceptibles d'avoir à gérer les multiples rôles liés à leur carrière et à leurs responsabilités familiales. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'indiquer que la plupart de leurs journées étaient stressantes. Le stress allait en diminuant au fil du temps. Seulement 10 % des personnes âgées trouvaient leurs journées stressantes.

Parmi ceux qui ont qualifié leurs journées de plutôt ou d'extrêmement stressantes, 82 % ont dit qu'ils étaient satisfaits ou très satisfaits de la vie. Par comparaison, 96 % de ceux qui ne trouvaient pas leurs journées très stressantes se sont dits satisfaits ou très satisfaits.

Troubles de l'humeur

En 2008, 6,8 % des Canadiens âgés de 12 ans ou plus se sont dits atteints d'un trouble de l'humeur, comme la dépression, le trouble bipolaire ou la manie. Il s'agit d'une hausse par rapport à 2003 (5,3 %).

Les femmes, de manière significative, ont constamment fait état de plus hauts niveaux de troubles de l'humeur que les hommes entre 2003 et 2008.

Dans l'ensemble, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de mentionner qu'un diagnostic de trouble de l'humeur avait été posé à leur sujet : 8,5 % par rapport à 5,0 %. La prévalence de ces troubles était supérieure à la moyenne chez les femmes âgées de 45 à 54 ans (10,9 %) et chez celles de 55 à 64 ans (10,0 %). Chez les hommes, seuls ceux qui étaient âgés de 55 à 64 ans ont déclaré plus de troubles de l'humeur que la moyenne (7,4 %).

L'information sur l'obésité porte sur le poids par rapport à la taille en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC). On considère qu'une personne mesurant 5 pieds 4 pouces (1,63 mètre) et pesant 145 livres (66 kilogrammes) fait de l'embonpoint; une personne de cette taille pesant 174 livres (79 kilogrammes) est considérée comme obèse. À 6 pieds (1,83 mètre), le seuil de l'embonpoint est de 184 livres (84 kilogrammes) et celui de l'obésité, de 221 livres (100 kilogrammes).

À l'échelle des provinces, la proportion des troubles de l'humeur diagnostiqués dépassait la moyenne nationale en Ontario et en Colombie-Britannique en 2008.

Obésité et embonpoint

En 2008, 51 % des Canadiens adultes ont déclaré un excès de poids. Environ 17 % des Canadiens âgés de 18 ans ou plus ont déclaré une taille et un poids qui les plaçaient dans la catégorie des obèses, en hausse par rapport à 2003 alors que c'était le cas de 15 % d'entre eux.

De 2003 à 2008, le taux d'obésité est passé de 16 % à 18 % chez les hommes, et de 15 % à 16 % chez les femmes.

Les taux d'obésité les plus élevés (22 %) étaient ceux des 55 à 64 ans : 24 % des hommes et 21 % des femmes de ce groupe d'âge étaient obèses. Les taux les plus faibles, soit 8 % chez les hommes et 5 % chez les femmes, étaient ceux des adolescents âgés de 18 et de 19 ans.

Les résidents des régions rurales étaient plus susceptibles d'être obèses que les citadins. Les différences étaient encore plus grandes pour les adultes qui ont signalé un excès de poids : 58 % des résidents des régions rurales avaient de l'embonpoint ou étaient obèses, comparativement à 50 % des citadins canadiens.

Il n'y a qu'en Colombie-Britannique (13,5 %) et au Québec (15,5 %) que le taux d'obésité était, de manière significative, inférieur à la moyenne nationale (17,2 %).

Usage du tabac et exposition à la fumée secondaire

En 2008, à peu près un Canadien sur cinq âgé de 12 ans ou plus (21 %) a dit fumer, soit chaque jour ou de temps à autre. Il s'agit d'une baisse par rapport à 2001 (26 %).

Le taux d'usage du tabac le plus élevé a été celui du groupe des 20 à 34 ans, dans lequel le tiers des hommes et le quart des femmes fumaient. Dans tous les groupes d'âge, sauf les 17 ans et moins, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de fumer.

En baisse depuis 2003, la proportion de non-fumeurs âgés de 12 ans ou plus qui ont dit être régulièrement exposés à la fumée secondaire à la maison est passée de 7,4 % en 2007 à 6,6 % en 2008.

Un pourcentage plus élevé d'hommes que de femmes étaient exposés à la fumée secondaire à la maison. Les taux les plus élevés étaient observés chez les adolescents de 12 à 19 ans. Tous les autres groupes d'âge se situaient dans la moyenne générale ou sous celle-ci.

Consommation abusive d'alcool

En 2008, 24 % des hommes et 10 % des femmes ont déclaré consommer de l'alcool de façon abusive, c'est-à-dire prendre cinq verres ou plus chaque fois, au moins 12 fois par année.

Cette pratique était plus courante chez les hommes que chez les femmes dans toutes les provinces et tous les territoires, et dans tous les groupes d'âge. La seule exception était les 12 à 15 ans, groupe dans lequel il n'existait pas de différence importante entre les sexes.

Les groupes les plus susceptibles de faire état de consommation abusive d'alcool étaient les hommes âgés de 18 et de 19 ans (44 %) et de 20 à 34 ans (39 %).

Le taux de consommation abusive d'alcool était de 15,5 % pour la Colombie-Britannique et pour l'Ontario, soit significativement moins que la moyenne nationale (16,7 %). Dans les régions rurales, 18 % de la population consommait de l'alcool de façon abusive, comparativement à 17 % dans les régions urbaines.

Activité pendant le temps libre

En 2008, 51 % des Canadiens étaient au moins moyennement actifs pendant leur temps libre. Ce niveau d'activité équivaut à au moins 30 minutes de marche par jour ou à un cours d'activité physique d'une durée d'une heure, au moins trois fois par semaine.

Chez les deux sexes, les plus forts pourcentages de gens qui se sont dits au moins moyennement actifs étaient ceux du groupe des 12 à 19 ans : 77 % chez les garçons et 61 % chez les filles. Chez les hommes, le pourcentage de ceux qui étaient au moins moyennement actifs s'est stabilisé à près de 49 % après 35 ans et est demeuré à ce niveau tout au long du troisième âge. Après 20 ans, le pourcentage de femmes au moins moyennement actives s'est stabilisé à environ 47 %, puis est tombé pour s'établir à 37 % à 65 ans et plus.

Les seules provinces où le taux d'activité pendant le temps libre était significativement plus élevé que la moyenne nationale en 2008 ont été la Colombie-Britannique et l'Alberta.

Les habitants des réserves indiennes, des établissements de soins de santé, de certaines régions éloignées et les membres à temps plein des Forces canadiennes sont exclus de cette enquête.

Source:Statistique Canada, 25 juin 2009


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