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Université d'Ottawa. La vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, dénonce des «dérapages inacceptables»

Une controverse a éclaté il y a quelques jours à l’Université d’Ottawa et on assiste depuis à des dérapages inacceptables. Une professeure a utilisé un mot dans un contexte académique, qui dans un autre contexte peut être très insultant et agressant pour les personnes noires. Elle n’avait aucune intention de blesser qui que ce soit et elle s’est excusée si ça avait été le cas.

Elle a néanmoins été suspendue par l’Université. Des étudiants militants s’en sont violemment pris à elle sur les réseaux sociaux, ce qui est en soi inacceptable. 34 collègues de la professeure ont pris sa défense et ont à leur tour subi les attaques violentes des militants, qui se sont attaqués au fait qu’ils étaient francophones.

Ça existe aussi au Québec. On doit avoir une réflexion là-dessus. Les universités doivent être des lieux de liberté. Liberté de pensée et liberté d’expression. Comme partout, si des propos racistes sont tenus, la personne doit être punie. Mais la censure et les attaques violentes sur les réseaux sociaux ne font sûrement pas partie de la solution.

Ce qui me trouble également, c’est de voir l’Université jeter cette professeure en pâture à des militants agressifs qui tiennent des propos violents envers elle et les francophones. Je ne peux m’empêcher d’y voir une certaine lâcheté de la part de la direction.

En important des idéologies en provenance des États-Unis, on se retrouve à provoquer les mêmes tensions sociales. On n’a pas besoin de ça ici. Depuis quand insulter des professeurs d’université parce qu’ils sont francophones fait avancer la lutte contre le racisme?

Voir aussi : 600 enseignants signent une lettre d’appui à la professeure Verushka Lieutenant-Duval

Source page FB de Mme Guilbault https://www.facebook.com/GenevieveGuilbaultCAQ/posts/1325925284422039

20 octobre 2020

 


* Image : Assemblée nationale du Québec




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Blues & Spleen d'octobreS (Surtout aujourd'hui anniversaire...)
par Denis Beaulé le 30 octobre 2020

Ce n’était pas bien d’avoir enlevé deux hommes en octobre 1970. Ça n’a pas été bien non plus d’avoir alors appréhendé — (sous faux prétexte d’insurrection appréhendée) — des centaines de personnes parfaitement innocentes. Ce n’était pas bien, pour un premier ministre de tout le monde, de s’être trop comporté en chef de clan en octobre 1995, en circonscrivant oralement trop électivement son ‘nous québécois’; quoiqu’il n’ait pas parlé de vote ethnique [au] singulier ni fustigé tous [les] votes ethniques mais bien ‘seulement’ «des» votes ethniques. Nuance. Ce n’était pas bien, en octobre 2010, d’avoir exhorté à abattre E. T. avec un 12. Pas gentil. Et ce n’est pas bien, enfin, ce qu’on (a) fait, cet octobre-ci, à l’égard d’une et d’un. Prof et dg-police. Qui, oui, pourraient avoir « échappé » ‘quelque chose’, inopportunément, ou lésé qqn.e inintentionnellement? Mais qu'ielles n’aient pu échapper à l’amoncellement d'excessives tribulations s’ensuivant, ça - n’est pas bien, ça - fait mal, ça - est mal, malséant, « méchant » ou mauvais. Oui, madame v.-PM, vous avez raison de le dénoncer.
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