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Canada. Les questions environnementales influent sur les habitudes des consommateurs

Un nombre croissant de ménages canadiens tirent parti de l'utilisation d'économiseurs d'énergie et d'eau dans leur foyer, et les questions environnementales influent sur les décisions d'achat et les habitudes de consommation des ménages.

Un plus grand nombre de ménages canadiens tirent parti d'économiseurs d'eau tels que les pommes de douche à débit réduit et les toilettes à faible volume d'eau. En 2007, 62 % des ménages canadiens ont déclaré avoir une pomme de douche à débit réduit, par rapport à 54 % l'année précédente. Les pommes de douche à débit réduit utilisent jusqu'à 70 % moins d'eau que les pommes de douche standard et permettent de réaliser des économies d'environ 15 % sur le coût de chauffage de l'eau.

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Les ménages de l'Ontario (65 %) étaient les plus susceptibles d'avoir une pomme de douche à débit réduit, et ceux de la Saskatchewan (46 %), les moins susceptibles.

En 2007, 39 % des ménages ont déclaré avoir une toilette à faible volume d'eau, par rapport à 34 % l'année précédente. Les toilettes de ce genre utilisent généralement moins de six litres d'eau par chasse, alors que les toilettes plus anciennes peuvent utiliser plus du double de ce volume.

À l'échelon provincial, 47 % des ménages de l'Ontario et de l'Alberta ont déclaré avoir une toilette à faible consommation d'eau. C'est à Terre-Neuve-et-Labrador (28 %) et au Québec (30 %) que ce taux était le plus faible.

Conservation de l'énergie

Un plus grand nombre de ménages canadiens tirent parti d'économiseurs d'énergie tels que les ampoules à haut rendement énergétique et les thermostats programmables. En 2007, 84 % ont déclaré que leur résidence était munie d'au moins un type d'ampoule économe en énergie.

La proportion de ménages utilisant au moins une ampoule fluorescente compacte est passée de 56 % en 2006 à 69 % en 2007. Les ménages de toutes les provinces ont contribué à cette augmentation.

En outre, près de la moitié des ménages ont utilisé des tubes fluorescents, et 35 % ont utilisé au moins une ampoule halogène. Ce sont deux types d'ampoules économes en énergie.

Régulation de la température

Les thermostats programmables règlent automatiquement la température ambiante selon le moment de la journée. En 1994, 16 % des ménages dotés d'un thermostat en avaient un qui était programmable; en 2006, cette proportion avait plus que doublé et atteignait 40 %. Ce taux a légèrement augmenté en 2007, étant passé à 42 %. Parmi les ménages dotés d'un dispositif de ce genre, environ 16 % ne l'avaient pas programmé.

En Ontario, 53 % des ménages avaient un thermostat programmable, soit plus du double de la proportion de 24 % enregistrée en 1994 et légèrement plus que le taux affiché en 2006. Les ménages des provinces de l'Atlantique étaient les moins susceptibles d'avoir un thermostat programmable.

Eau potable

En 2007, 30 % des ménages buvaient principalement de l'eau en bouteille, peu importe s'ils étaient raccordés à un réseau d'aqueduc municipal ou à une source d'alimentation privée. Le reste des ménages consommaient l'eau du robinet ou une combinaison d'eau du robinet et d'eau en bouteille.

En 2007, 35 % des ménages dont l'eau provenait d'une source non municipale ont fait analyser leur eau potable, soit un taux inchangé par rapport à 2006. Parmi ceux qui ont fait analyser leur eau, 12 % ont découvert un problème.

La proportion de ménages qui traitaient leur eau potable est passée de 48 % en 2006 à 54 % en 2007 parmi ceux qui étaient raccordés à un réseau d'aqueduc municipal. La proportion correspondante est passée de 45 % à 49 % chez les ménages dont l'eau n'était pas fournie par une municipalité.

La majorité des ménages alimentés en eau par une municipalité traitaient l'eau pour en améliorer le goût ou l'apparence. En 2007, 43 % des ménages alimentés en eau par une municipalité ont dit traiter leur eau pour éviter une possible contamination bactérienne. Près du tiers des ménages approvisionnés en eau par une source non municipale traitaient leur eau pour la même raison. Cette raison a été donnée le plus fréquemment en Ontario et en Colombie-Britannique.

Environnement intérieur

Selon Santé Canada, l'exposition au radon a causé un nombre estimatif de 1 900 décès au Canada en 2006. En 2007, 41 % des ménages canadiens ont dit avoir entendu parler du radon et connaître les répercussions sur la santé humaine qu'avait la présence de ce gaz dans les maisons.

Toutefois, ce taux variait d'une province à l'autre. Plus de la moitié des ménages de la Nouvelle-Écosse (55 %), de la Saskatchewan (54 %) et du Manitoba (51 %) ont indiqué avoir connaissance des répercussions de l'exposition au radon sur la santé. Au Québec, le taux de sensibilisation déclaré se situait à 20 % des ménages. Parmi les ménages du pays qui ont dit être sensibilisés au radon, 11 % ont indiqué que leur foyer avait fait l'objet d'un test de détection de ce gaz.

En 2007, les deux tiers des ménages canadiens dotés d'une fournaise à air forcé en remplaçaient le filtre au moins tous les six mois. Comparativement au reste du pays, les ménages des provinces des Prairies et de l'Ontario étaient plus susceptibles de remplacer leur filtre de fournaise tous les trois mois ou plus.

Pesticides

À l'échelle du pays, la proportion de ménages utilisant un type quelconque de pesticides sur leur pelouse ou dans leur jardin a augmenté, étant passée de 29 % en 2006 à 33 % en 2007. Dans l'ensemble, 12 % des ménages utilisant ces substances ont dit employer des pesticides biologiques.

L'utilisation de pesticides était la plus élevée dans les trois provinces des Prairies et la plus faible dans les provinces de l'Atlantique et au Québec. Au Québec, où des règlements stricts sur l'utilisation des pesticides ont été imposés ces dernières années, 4 % des ménages ont dit employer des pesticides chimiques sur leur pelouse ou dans leur jardin.

En Saskatchewan, 48 % des ménages utilisaient des pesticides, soit la proportion la plus élevée au pays. Suivaient de près le Manitoba et l'Alberta (47 % chacune). Dans les provinces de l'Atlantique, la proportion variait entre 21 % en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard et 25 % à Terre-Neuve-et-Labrador.

Même si l'utilisation de pesticides par les ménages était relativement élevée dans l'Ouest, ces derniers avaient tendance à les appliquer uniquement lorsque c'était nécessaire. À l'opposé, les ménages de l'Ontario et du Québec étaient plus susceptibles d'appliquer des pesticides dans le cadre d'un programme d'entretien régulier.

Sacs d'épicerie réutilisables

À l'échelle nationale, 30 % des ménages canadiens ont dit toujours utiliser des sacs recyclés ou réutilisables lorsqu'ils font leurs achats d'épicerie. Les proportions les plus fortes étaient observées en Ontario (35 %) et au Québec (33 %).

De nombreux détaillants ont tâché de réduire l'utilisation des sacs en plastique en offrant des sacs réutilisables comme solution de rechange ou en imposant des frais pour les sacs jetables.

C'est à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse que l'on observait la plus grande proportion de ménages ayant dit utiliser rarement ou ne jamais utiliser ces types de sacs.

10 février 2009


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