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Sarkozy déclenche une controverse au Québec

© AFP - Philippe Wojazer
par Philippe SAUVAGNARGUES

Montréal -  "Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques", a déclaré le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe.
M. Duceppe, qui dirige un parti représentant les intérêts du Québec au parlement fédéral d'Ottawa, s'est demandé pourquoi, si la souveraineté est bonne pour la France ou le Canada, elle serait "si mauvaise pour les Québécois".
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MONTREAL - Des responsables indépendantistes québécois ont réagi avec colère mardi 2 février 2009 à des propos jugés peu flatteurs pour eux de Nicolas Sarkozy, accusant le président français "d'ingérence" et de faire preuve d'une "ignorance crasse" du Québec.

"Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques", a déclaré le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe.

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Il réagissait à une déclaration dans laquelle M. Sarkozy a répété son soutien à l'unité du Canada et donné, selon le quotidien québécois Le Soleil, une "gifle aux souverainistes (indépendantistes)".

M. Sarkozy a tenu ces propos lundi en remettant les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur au Premier ministre québécois Jean Charest, lui-même partisan de l'unité du Canada.

Le président français a répudié la traditionnelle politique de "non-ingérence non indifférence" mise en place par la France après le célèbre "Vive le Québec libre" du général de Gaulle en 1967. "Ni-indifférence ni-ingérence qui a été la règle pendant des années, honnêtement ce n'est pas trop mon truc", a-t-il lancé.

M. Sarkozy, dont les propos ont eu un large écho au Canada, a répété que le Québec faisait partie de la "famille" alors que les Canadiens sont des "amis" et il s'est à nouveau prononcé en faveur de l'unité canadienne, comme il l'avait fait en marge du sommet de la Francophonie en octobre dernier à Québec.

Le président a en outre eu des mots jugés très durs par la presse québécoise contre les indépendantistes, sans toutefois les nommer, parlant de "sectarisme" et "d'enfermement sur soi-même". "Si notre identité est forte, on n'a pas besoin d'être imbécile. On n'a pas besoin d'être agressif", a-t-il notamment déclaré.

Lire texte intégral : https://www.tolerance.ca/Article.aspx?ID=34265&L=fr

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