Stéphane Dion : un politicien d'une autre époque, selon les Conservateurs

Ottawa – Le Parti conservateur du Canada a réagi au choix de Stéphane Dion à titre de nouveau chef du Parti libéral. « Lors des dernières élections, les Canadiens et les Canadiennes ont voté pour le changement », a affirmé la leader au Sénat, Marjory LeBreton. « En choisissant Stéphane Dion, les libéraux ont fait fi de la population canadienne et ont choisi un politicien d’une autre époque pour façonner leur avenir. »

« M. Dion faisait partie du cabinet de Jean Chrétien à l'époque du scandale des commandites. Il occupait également les fonctions de ministre au sein de gouvernements libéraux ultérieurs lorsqu’a eu lieu le cafouillage de plusieurs milliards au ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences ainsi que celui du registre des armes à feu, » a déclaré John Baird, président du Conseil du Trésor.

M. Dion a échoué lamentablement à titre de ministre de l’Environnement. Alors qu’il siégeait comme ministre, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 34,6 p. cent et la qualité de l'air s'est dégradée à un rythme effréné. Ainsi, le Canada est passé du 29e au 27e rang du classement des pays de l'OCDE en matière de pollution. La performance de M. Dion a été à un point médiocre qu'il s'est mérité des remontrances de la part de la commissaire à l'environnement et au développement durable. La vérificatrice générale a affirmé qu’alors que M. Dion occupait les fonctions de ministre de l'Environnement, « le gouvernement fédéral [n’était] pas organisé de manière à gérer efficacement les initiatives en matière de changements climatiques ».

« Les empiètements de M. Dion sur les champs de compétence fédérale feront de lui un candidat impopulaire au Québec, une province où les libéraux n’incarnent plus l’option fédéraliste, » a affirmé Michael Fortier, ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux. M. Dion représente également un retour aux anciennes méthodes de gestion tout azimut de l’ancien gouvernement. Il a en effet admis lors de la campagne de la course à la chefferie : « vous croyez qu’il est simple d’établir une liste de priorités ? »

Les Canadiens et les Canadiens ont trouvé en la personne de Stephen Harper un premier ministre qui connaît ses valeurs, qui a des opinions claires concernant les enjeux importants et qui passe de la parole aux actes. En la personne de Stéphane Dion, les libéraux se retrouvent avec un ancien ministre au bilan exécrable qui reconnaît avoir de la difficulté à établir une liste de priorités et un chef dépourvu de leadership.

Les Canadiens et les Canadiennes veulent un chef qui agira dans l’intérêt de tous. Stéphane Dion n'est pas à la hauteur.

Source : conservateur.ca - dimanche 3 décembre 2006

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