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Décrochage scolaire : les étudiants du Québec et de l'Alberta davantage susceptibles d'abandonner leurs études

Les étudiants du Québec et de l'Alberta étaient plus susceptibles au niveau collégial d'abandonner leurs études avant d'obtenir un diplôme, révèle une étude de Statistique Canada. Cela était également le cas pour les étudiants provenant de familles monoparentales et pour ceux qui avaient déjà abandonné une fois leurs études au niveau secondaire.

Un groupe d'étudiants canadiens, qui étaient âgés entre 18 et 20 ans en 1999, ont été interrogés à propos de leur situation dans leur cheminement entre l'école et le marché du travail en décembre 2005, alors qu'ils étaient âgés de 24 à 26 ans.

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Pour l'ensemble des jeunes, environ 21 % de ceux qui avaient poursuivi des études postsecondaires les avaient abandonnées sans avoir obtenu un diplôme en décembre 2005.

Cette proportion variait selon l'établissement fréquenté. Parmi ceux qui avaient fréquenté l'université, environ 16 % avaient abandonné leurs études sans avoir obtenu de diplôme au cours de cette période. Parmi ceux qui avaient fréquenté un collège ou un cégep, cette proportion s'élevait à 25 %, alors que parmi ceux qui avaient fréquenté un autre type d'établissement postsecondaire, elle se situait à 22 %.

Une variété de facteurs était associée à l'abandon des études postsecondaires avant l'obtention du diplôme. Tant pour le collège que pour l'université, les probabilités de quitter les études avant d'avoir obtenu un diplôme étaient plus élevées chez les hommes que chez les femmes.

De plus, les étudiants qui avaient consacré moins de trois heures par semaine aux devoirs quand ils étaient au secondaire étaient plus susceptibles d'abandonner leurs études que leurs homologues qui avaient consacré plus d'heures.

Une analyse des données, présentée dans l'étude, révèle qu'au niveau universitaire, les étudiants de la Nouvelle-Écosse, de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique étaient plus susceptibles d'abandonner leurs études. Également, ceux dont les parents avaient entrepris des études postsecondaires, mais n'avaient jamais obtenu leur diplôme, étaient plus susceptibles de quitter sans obtenir le leur.


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