Le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a présenté ce dimanche les détails de sa proposition en matière d’alimentation scolaire pour répondre à la crise du coût de la vie et la montée de la faim chez les enfants. Devant public au Chic Resto Pop d’Hochelaga-Maisonneuve, M. Nadeau-Dubois a fixé un objectif ambitieux pour 2030: faire de la prochaine génération la première à ne pas connaître la faim dans les écoles québécoises.
« Il y a un enfant sur cinq qui souffre d’insécurité alimentaire dans les écoles du Québec, et la situation empire avec la crise du coût de la vie. Aujourd’hui, nous mettons au jeu une proposition pragmatique pour sortir la prochaine génération du cercle vicieux de la faim et permettre à tous nos enfants de réaliser leur plein potentiel. Nourrir les enfants à l’école, c’est un formidable coup de main pour les parents et un investissement gagnant pour toute la société québécoise », affirme Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de Québec solidaire.
Des lunchs dans toutes les écoles publiques à l’horizon 2030
- Un programme de lunchs universel et volontaire déployé graduellement dans toutes les écoles primaires d’ici 2027 et dans toutes les écoles à l’horizon 2030
- Un modèle flexible fondé sur les initiatives déjà en place et l’économie sociale
- Des normes de qualité élevées et une vitrine pour des aliments sains issus de l’agriculture locale
« Inutile de construire des cuisines partout pour nourrir les élèves partout. 36% des écoles publiques sont déjà équipées et les autres écoles pourront collaborer avec des traiteurs en économie sociale. Ce n’est pas avec du mur-à-mur qu’on va y arriver, mais avec de la flexibilité, en travaillant et en étendant les initiatives qui sont déjà en place », propose Gabriel Nadeau-Dubois.
Un investissement gagnant pour le Québec
- Un investissement annuel estimé de 770 M $ au terme du déploiement, incluant la prise en charge des frais de garde sur l’heure du midi au primaire
- Une contribution volontaire des parents de 0 à 7 $ par repas
- 1,5 à 4,2 G$ de retombées économiques et sociales selon des exemples comparables
« Aucun enfant ne choisit sa famille. Notre modèle permet à toutes les familles de contribuer selon leur budget sans punir les centaines de milliers de petites Québécoises et de petits Québécois qui n’ont pas les moyens de manger à l’école. Les collectivités qui ont investi dans un programme universel, dont huit États américains, ne reviendraient jamais en arrière. Au tour du Québec d’aller de l’avant et de rattraper le reste du monde », déclare GND.
Un récent sondage Léger révélait que 67% des Québécoises et des Québécois appuient la proposition solidaire d’un programme universel de repas avec une contribution volontaire des parents.