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Lire Trente et une nuits

Dans Trente et une nuits, le jour est indésirable car il est synonyme de mort. C’est ce que d’ailleurs Schéhérazade esquivait.  Elle voulait conter et raconter dans le but d’éviter la mort. C’est là où la fiction chasse la réalité et vice versa. Ici réside le seul remède de la souffrance et c’est là qu’on s’éloigne des risques de se réduire au néant. Conter dans Trente et une nuits, n’est pas seulement échapper à la mort, mais aussi enseigner ce que veut dire devenir. Il a fallu commencer par un récit qui stimule l’imagination. Seul le contraste que provoquent deux espaces peut arracher l’auditoire à sa monotonie. Inviter le désert et la mer semble faire oublier la condamnation. Il se trouve que le personnage du berger incarne le contraste de l’espace en attendant l’arrivée du prophète pour assigner au texte une connotation d’éthique. Voyager ne signifie pas se déplacer, au texte de rapprocher le désert à la mer et de stimuler l’oubli. Car dans cet oubli on oublie la fin de la vie, c’est-à-dire l’exécution.

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Analyses et Opinions
Cet article fait partie de

La Chronique d'Abdelmajid Baroudi
par Abdelmajid BAROUDI

M. Baroudi est un collaborateur régulier de Tolerance.ca. Il réside au Maroc.

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