Lire Zabor, le dernier roman de Kamel Daoud (1), c’est en quelque sorte reporter la notion de l’écriture telle que l’auteur l’a annoncé au début de son roman jusqu’à ce que la fiction se déploie et l’imagination s’éclate devant ce flux métaphorique où la calligraphie essaye de prendre le dessus afin que le corps, à son tour, esquive l’éphémère. Zabor est donc un délire conscient dont la portée questionne la métaphysique et inverse le sens de la légende. Au début, c’était la question dont la doxa, happée par la ruse de l’histoire, n’a jamais saisi le contexte. A qui tu racontes ton Zabor, Daoud ?
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