À l’aube de son congé parental de trois mois, le porte-parole de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois souhaite que le plus récent cheval de bataille de son parti, la création d’un programme universel d’alimentation scolaire, continue à s’imposer dans le débat public. À cet effet, Québec solidaire a lancé cette semaine une publicité qui fait la promotion du programme.
François Legault doit sentir la pression
« Il y a un enfant sur cinq au Québec qui a le ventre vide sur les bancs d’école. Ce sont des jeunes dont l’apprentissage est sacrifié et leur réussite, mise en péril. Je n’accepte pas ça et François Legault ne devrait pas non plus. Je ne compte plus les fois où je me suis levé cet automne pour lui demander d’agir. Avec mon congé de paternité qui arrive, je voulais qu’il continue à sentir la pression, qu’il se rappelle que d’élever la première génération qui n’a plus faim sur les bancs d’école est une nécessité pour les jeunes et l’avenir du Québec », a déclaré M. Nadeau-Dubois.
Élever la première génération d’enfants qui n’a pas faim sur les bancs d’école
C’est le message principal de la publicité lancée par Québec solidaire cette semaine. C’est également ce que M. Nadeau-Dubois a martelé lors de sa dernière question à l’Assemblée nationale aujourd’hui avant son congé parental.
« On aura beau construire les meilleures écoles et former les meilleurs profs, un enfant qui a faim c’est un enfant qui n’apprend pas. Ça fait des mois que j’en parle à François Legault et j’attends un geste ou une intention. J’étais extrêmement déçu de constater qu’il n’y avait rien dans la mise à jour économique sur cette question-là. Le prochain test, c’est le budget, et je serai de retour d’ici là pour continuer de faire pression, parce qu’on ne peut pas accepter qu’un enfant sur cinq ait faim dans nos écoles. Les enfants qui ont faim n’ont pas de lobby, ils ne siègent pas au conseil des ministres, Québec solidaire sera là pour porter leur voix », a clamé le porte-parole solidaire à l’Assemblée nationale.
Un récent sondage Léger a démontré que plus du deux tiers des Québécois, y compris ceux qui n’ont pas d’enfants, sont favorables à l’implantation d’un tel programme, dont des versions existent dans plusieurs pays et états américains.