La porte-parole de Québec solidaire Ruba Ghazal est fière de déposer la pétition ayant récolté le plus grand nombre de signatures pour l’actuel mandat, soit près de 100 000. Elle demande au gouvernement de la CAQ de mettre en place cette mesure populaire.
« Avec l’élection de Donald Trump et les reculs pour les droits des femmes aux États-Unis, beaucoup de Québécoises, mais aussi de Québécois, ont voulu se mobiliser, alors ça ne m’étonne pas que ma pétition soit devenue virale. La meilleure manière de renforcer le droit des femmes à choisir pour le corps, c’est d’offrir la contraception gratuitement. Or, le principal obstacle à la contraception, c’est le coût! », a affirmé Mme Ghazal, dans un point de presse à l’Assemblée nationale, aux côtés de la Fédération québécoise pour le planning des naissances (FQPN), l’organisme qui a lancé la pétition.
« Nous sommes très fières à la FQPN que la population québécoise se soit mobilisée pour l’autonomie reproductive des femmes au Québec. La gratuité de la contraception est une autre occasion de faire du Québec un leader en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Dans le contexte mondial actuel, la population québécoise s’est exprimée en faveur des droits reproductifs des femmes et nous sommes confiantes que le gouvernement saura être à la hauteur », a ajouté Anne-Sophie Gignac, coordonnatrice politique du dossier contraception à la Fédération du Québec pour le planning des naissances.
Une mesure à coût nul
Mme Ghazal déplore qu’en pleine crise du coût de la vie, cette mesure n’ait pas été intégrée au plan d’accès à l’avortement déposé par la ministre Martine Biron.
« C’est injuste que le coût de la contraception repose sur les épaules des femmes, alors que tout coûte de plus en plus cher. Avec l’argent qu’on économise en prévenant les grossesses non-désirées, la gratuité de la contraception est une mesure de prévention à coût nul! Je demande à la CAQ de répondre positivement à cette mobilisation inédite, pour que le Québec continue d’être un modèle et un précurseur pour l’égalité entre les femmes et les hommes », a conclu Mme Ghazal.