Après une grande tournée qui a mené les députés solidaires aux quatre coins du Québec, les membres de Québec solidaire réunis en Conseil national en fin de semaine ont adopté la déclaration de Saguenay qui donne au parti les moyens de répondre aux besoins des régions.
« Je suis très content de l’adoption à forte majorité de la déclaration de Saguenay. Après 18 ans, il fallait sortir de notre zone de confort. Il fallait qu’on écoute – pas juste les convaincus, mais les gens à convaincre! Ce qu’on a adopté aujourd’hui n’est pas tombé du ciel: c’est le fruit d’un travail terrain de fond et de consultations partout au Québec. C’est ce qui donne de la force à cette déclaration qui représente un nouveau pacte avec les régions », souligne Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de Québec solidaire.
« Nous avons un message important pour les régions : Québec solidaire veut collaborer avec vous pour la transition juste et maintenir des emplois de qualité dans les régions. Les travailleurs et les travailleuses du Québec ne sont pas responsables de la crise climatique. Ils et elles n’ont pas à payer pour l’inaction des gouvernements. Aux travailleuses et travailleurs du privé, à l’industrie, je veux être claire: nous pouvons faire la transition sans perdre d’emplois! » ajoute Christine Labrie, porte-parole de Québec solidaire.
La déclaration de Saguenay comprend plusieurs propositions pour les différentes régions du Québec:
- Appliquer le principe de la zéro perte d’emploi nette à l’intérieur de chaque région;
- Adopter le principe d’équité territoriale pour que tous et toutes aient accès au même niveau de services publics, peu importe où ils résident au Québec;
- Créer un Fonds d’urgence pour soutenir les agricultrices et agriculteurs qui font face aux conséquences des changements climatiques;
- Développer massivement le transport en commun interrégional, interurbain et urbain sur l’ensemble du territoire;
- Adopter une stratégie de gestion durable de la foresterie, en collaboration avec les communautés touchées, particulièrement les Premières Nations et les Inuit, l’industrie et ses travailleurs et travailleuses.