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Caisse de dépôt et placement : Amir Khadir réclame une commission d'enquête publique

(French version only)
Québec - Alors qu'Henri-Paul Rousseau est interrogé en commission parlementaire, Amir Khadir, député de Mercier, réitère la demande formulée par Québec solidaire : une commission d'enquête publique indépendante est plus que jamais nécessaire.

Il faut sauver la Caisse de dépôt et placement du Québec et lui redonner ses lettres de noblesse.

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Pour une commission d'enquête publique

L'exercice de la commission parlementaire était certes nécessaire, mais la comparution d'Henri-Paul Rousseau démontre les limites de cette formule. Les différents témoins ont démontré la complexité des opérations financières qui ont entraîné la CDPQ dans le gouffre. Quelques équipes de recherchistes parlementaires ne suffiront pas à la tâche de faire la lumière sur les causes véritables et les responsables de la crise de la Caisse. « Pour 30 millions $ engloutis dans l'aventure de Montréal Mode, l'ex-ministre Monique Jérôme-Forget demandait la tenue d'une enquête publique; dans le cas de la Caisse, les enjeux sont bien plus grands, il faut faire la lumière sur les pratiques douteuses de la finance. J'invite le gouvernement à agir de manière conséquente avec sa position passée. »

Au-delà des conclusions à tirer sur l'échec de 2008 de la CDPQ, la commission parlementaire ne laisse pas présager de réponses claires sur les stratégies de relance. «Sur quelle base se fera la relance de la Caisse de dépôt et placement ? Il est impératif de sauver la Caisse et de faire en sorte qu'elle redevienne le formidable instrument de développement économique et d'émancipation collective qu'elle est supposée être » selon le député de Mercier.

Mettre fin à une culture de cupidité et de profit à courte vue

Si la comparution d'Henri-Paul Rousseau a donné lieu à des échanges vigoureux avec le député de Mercier, c'est en raison de la culture de hauts gestionnaires dont il est le porte-étendard. Une culture de déni face à une réalité bien simple : tous les ingrédients étaient réunis pour une catastrophe financière, à commencer par de juteux bonus de « performance » qui encourageaient le risque à outrance et une planification à courte vue dont les PCAA ne représentent que la pointe de l'iceberg.

Henri-Paul Rousseau est également revenu à plusieurs reprises sur la prétendue pénurie de main-d'œuvre compétente à la tête de la Caisse. « Nous ne partageons pas l'inquiétude de M. Rousseau. Au Québec, il y a suffisamment de gens compétents et soucieux de l'intérêt public pour que l'on dote la direction de la Caisse des employés-es dont la motivation ne sera pas simplement liée à leur rémunération » de conclure M. Khadir.

le 20 mai 2009


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