Pour certains défenseurs des droits humains, l'utilisation des médias fait partie des stratégies utilisées pour faire connaître leur cause. Pour d'autres, c'est carrément leur métier de journaliste qui les amène à couvrir des événements marquants comme des violations massives des droits humains ou des révolutions sociales. Tous les jours, ces gens peuvent être menacés, torturés, capturés, blessés, voire tués.
On n’a qu’à penser aux cas récents du blogueur bahreïni Mohamed Hassan, torturé, et son avocat AbdulAziz Moosa, qui aurait été arrêté après avoir rapporté le cas de son client sur twitter ou au meurtre de l’animateur radio guatémaltèque Luis de Jesús Lima.
Pour améliorer la protection des journalistes et tenter de prévenir de futures agressions, la Fédération internationale des journalistes a mis sur pied un nouveau site web dédié à la protection du journalisme et des journalistes.
Cette association qui représente plus de 600 000 journalistes dans 134 pays a souhaité refondre son site web pour mettre en valeur son travail de défense des droits humains, de la liberté d’expression et du travail de journalisme ainsi que pour donner des conseils en matière de sécurité journalistique.
Dès l’arrivée sur la page d’accueil du site, les internautes sont en mesure d’apprendre, à l’aide d’un décompte, que 43 journalistes sont morts jusqu’à présent en 2013. La plus grande concentration se trouve au Pakistan.
En outre, une section du site présente des conseils pour assurer la sécurité des journalistes à l’aide d’un code de conduite visant l’exercice sécuritaire du métier de journaliste, en prenant soin d’arborer une section spécifique à la couverture de manifestations et de révoltes sociales.
Une autre section présente le Fonds sécuritaire de la Fédération internationale des journalistes. Ce fonds octroie de l’argent à des journalistes dont la sécurité est en jeu. Le fonds peut débourser des frais d’hospitalisation suite à des blessures, soutenir des journalistes en exil et couvrir les coûts des représentations judiciaires des journalistes. Il y a évidemment un bouton pour faire un don à l’association basée en Belgique.
Ce nouveau site Internet peut être consulté à l’adresse suivante.
À titre informatif, le site de Reporters sans frontières fournit des informations complémentaires au sujet de la sécurité des journalistes, notamment en abordant un peu plus la sécurité en ligne. Vous pouvez visiter ce site ici.
10 août 2013